My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Archive for the ‘ personal ’ Category

Sun race

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Fate in a Pleasant Mood Sun ra – YouTube

Lecture d’automne, biographie de Sun Ra. Thurston Moore raconte comment il avait échangé quelques pièces rares de Sonic Youth contre un énorme discographie de Sun Ra en se disant qu’il faisait l’affaire du siècle. Le même livre rapport les crédits sur ce qui est peut-être mon disque préféré Time has come d’U.N.K.L.E. sur le label Mo’Wax. Je me revois avec ce disque passant des heures à me le repasser en boucle, disque se disant être un hommage à ce Sun Ra. Plus tard j’ai compris et apprécie la référence. La vision de ce type des les années 40 modélise et systémise le constant contre la ségrégation raciale est un contretemps et qu’il faut entamer la conquête spatiale et y construire une mythologie nouvelle qui ferai sa place à l’homme de couleur en passant par les pyramides qui sont encore un défi historique pour le blanc bec et sa courte histoire. J’y vois le même genre de motif que quand Moondog (même collection chez Le mot et le reste) s’approprie le surnom de viking de Manhattan donne au clochard qu’il est mais qui finit par voyager en Europe à la rencontre de son public et à la recherche de racines nordiques. Ces gens ne subissent pas leurs racines, ils les créent et se construisent conséquemment. C’est encore une leçon d’art thérapie.
Le cosmos vu des années 40 devait être bien loin. Pourtant il ne s’est pas rapproché depuis.

Silence.

Lilly ethnik

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Bon, un nouveau post vieux con. Je me revois (rarement) il y a 20 ans, chez Lilly la Tigresse dans le haut du 9ème Parisien.

Je traverse avec mes amies de l’époque le rez de chaussé et ses stripteaseuses qui dansent sur le bar sur ce qui devait être du rock ou de la house, ma mémoire me trahit ici, ce, pour atteindre la chill-out room de l’étage. Tout le monde prends gentiment place sur un parterre jonché d’accueillants coussins. Il faut bon, joints et gateaux circulent, on peux parler ou laisser son esprit divaguer sur la musique diffusée.  Je me souviens particulièrement la première fois où je suis venu en voisin et j’ai encore la chair de poule au souvenir du DJ passant les premières notes de ce qui n’était autre qu’Ethnik sur le deuxième album de Plastikman

Je n’avais alors aucune idée de qui était Plastikman, occupé que j’étais alors à digérer les premiers The Orb. Le DJ avait le bon karma de répondre aux questions et il me montrât la magnifique couverture de ce album, Musik, qui reste gravé en moi.

Merci donc à ce DJ dont j’ignore le nom, à Lilly pour m’avoir laissé entrer, et ceux qui étaient là et qui m’excuseront de ne pas être capable de sortir de souvenirs plus précis que cela.

Je cherche depuis des chill-out rooms sur Paris, si vous avez des tuyaux, merci de me contacter.

Fortran numbers

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Ayant eu le grand privilège de revoir The Orb avec Lee Scratch Perry à un festival de dub malheureusement mal mixé, ou du moins mixé de manière à rendre hommage à l’ancêtre de la musique moderne, je ne pouvais qu’une fois de plus me lancer à la recherche de mes propres racines. Cette quête m’ayant amené à financer le prochain album de Kris Trash Weston  par un modique investissement, me me retrouve ce matin à explorer sur Discovr et tomber nez à nez avec une terrible réalité: je ne connaissais pas Fortran 5.

Le geek que je dois être n’a de surcroit jamais programmé dans ce language.

Premier album, Blues de 1991, acid house avec déjà des samples osés et des  des basses dignes des noms précédemment cités. Je vous mets donc une video de Bike pour vous mettre tout de suite dans le bain et vous envoyer faire la queue dans une pharmacie ou chez un dealer :

Bref, summer of love, chill out rooms, tout y est. Je n’ai pas vécu celà en 1991 (!!!) date de sortie de cet opus celeste et toxique. J’étais pourtant étudiant mais sous d’autres influences. Il faut attendre 1993 pour la sortie du deuxième album de Fortran 5 “Bad Head Park” et là c’est l’extase assumée et vécue par procuration en raison du malheur qu’est de vivre du mauvais côté de la mer. Non seulement c’est une pluie acide mais il y a cette dimension ambient music, ces synthés très longs, ces bruits venus de toutes parts, un vrai trip pour qui est attentif. Le KLF n’est pas loin mais beaucoup moins pop. On les  imagine en train de sampler des téléphones mobiles comme scanner le fera plus tard ou des explorations spatiales comme le firent The Orb. Guitares, lignes de basses cosmiques.

Je voulais vous laisser retourner à vos explorations intérieures avec Heavy Clouds Building mais, n’en trouvant la video et me disant qu’il me faut vous faire faire des économies de psy, voici Persian Blues :

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