My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Archive for the ‘ repport ’ Category

Walkner Möstl

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Et dire que j’aurais pu passer une partie de l’été à Vienne. Je suis allé au final à Amsterdam ou j’ai passé du bon temps et fait de supers rencontres, mais parfois je me demande ce que j’aurais pu écouter là-bas. J’ai toujours eu un gros faible pour le vienna sound, les Kruder & Dorfmeister et leurs basses énormes, leurs ambiances si étrangères (orientales déjà ?), et tout leurs camarades de label et autres remisés.

Aujourd’hui je tombe sur l’abus Heaven or Hell de Walkner Möstl. Quelle claque !!! Le son d’un fumerie jazz avec des relents de dub, des beats parmi les plus élégants que l’on puisse trouver en Europe, des vibes à tomber par terre et une furieuse envie de fumer encore, des délais et reverbes si profondes que l’on a peur de tomber,,, bref pléthores de très bonnes choses.

Dans mon empressement et à défaut de BandCamp, je complète ma collection avec le reste de sa discographie chez Mr Amazon (. Bluish de 1999,

C’est quand même assez improbable que dans ce qu’était Vienne, Autriche au tournant du siècle ait pu se produire autant de miracles. Il est vrai que le précédent séisme s’était passé à Bristol qui est lui aussi dur à imaginer.

Bref, je continue de télécharger et je réalise que les deux autres éléments achetés datent bel et bien de 10 ans plus tard, et là, je comprends mon malheur. En 2010, le dubstep est arrivé aussi à Vienne, plus gras, plus dub, mais aussi wobbly et génial. Autre époque, autres labels, mais toujours un certain art pour la profondeur et un vice de l’adaptation des courants étrangers. Malheureusement le tableau est un  peu terni par des clichés drum’n’bass (cas fréquent) et la masse d’effets embarqués qui finissent par fatiguer ainsi qu’un mixage un peu discutable des voix.

Bonne pioche (Vivement ma Lexicon).

Damien’s Pop

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Je voulais vous faire un billet sur Damien Jurado que je découvre un peu par hasard à l’occasion de la prochaine sortie d’un double album“Brothers and Sisters of the Eternal Son” mais a consulter son back-catalogue d’indue folk assez tranquille (et malheureusement moins torturé qu’un Ray Lamontagne), je suis tombé en arrêt devant une reprise de Kraftwerk !

Album de reprises de 2010 avec un dénommé Richard Swift, on y trouve donc une fantastique version folk orchestrale de Radioactivity. Non seulement elle est superbe mais surtout elle fait écho dans ma tête à un documentaire vu il y a quelques moi dans lequel était défendu avec classe la thèse, à laquelle j’adhère assez volontiers, qui dit que le référentiel de la musique actuelle n’est (heureusement) plus The Beatles mais bien Kraftwerk !

Je savourais tranquillement mon plaisir d’un tel constat justifié non seulement par leur oeuvre antérieure mais je dois avouer que j’étais assez septique quand à la qualité de la grande quantité de reprises de Kraftwerk que ces dernières décennies ont produit. Qu’une compilation de groupes Slovènes intitulée Trans-Slovenia Express sorte pendant les 90s est une chose, que Lloyd Cole reprennent en concert un Pocket Calculator sur le ton de la plaisanterie en est une autre, mais qu’un américain avec ce background reprenne sérieusement et en y mettant les moyens musicaux Radioactivity c’est le signe que j’attendais. Enfin !

Je n’ai pas trouvé de clip de cette reprise mais j’espère vous avoir convaincu. Kraftwerk a redéfini la Pop pendant les années 70 avec une magnitude qui vas bien au delà des mauvaises choses que je pourrais dire sur les Beatles. Je pense que Kraftwerk a un pouvoir fédérateur (c’est le principe de la Pop) sans égal. Leur message parle à tellement de gens dans le monde, leurs grooves sont tellement importants, leurs mélodies écrasent ceux qui se croient de les singer (Coldplay), leurs statut plastique artistique est tellement imposant qu’il suffit à vrai dire de réécouter Afrika Bambaata :

Piero

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J’avoue, je suis fan de Piero Umiliani. J’écoute ses musiques de film et ses albums jazz, easy listening et parfois encore ses essais plus expérimentaux. C’est de la musique facile, estivale, avec un grain de psychédélisme. Peut-être est-il au fond le Jean-Pierre Massiera italien ? ou l’inverse ?

Cette note n’est pas tellement sur sa musique (qui est excellente et mériterait une note en soi) mais sur le fait que c’est le  genre de musique qu’il n’est pas aisé d’avouer aimer. C’est facile, certains diront soupe, mais je ne peux pas écouter Autechre ou Murcof toute la journée. Il n’y a pas de honte snob à révéler ce genre de choses mais sans doute une culpabilité à se gaver de ce type de musique si sucrée. Il faut un équilibre.

C’est l’été.

Sa chaine youtube ( http://www.youtube.com/artist/piero-umiliani ) est pas mal.