My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Fortran numbers

1 comment

Ayant eu le grand privilège de revoir The Orb avec Lee Scratch Perry à un festival de dub malheureusement mal mixé, ou du moins mixé de manière à rendre hommage à l’ancêtre de la musique moderne, je ne pouvais qu’une fois de plus me lancer à la recherche de mes propres racines. Cette quête m’ayant amené à financer le prochain album de Kris Trash Weston  par un modique investissement, me me retrouve ce matin à explorer sur Discovr et tomber nez à nez avec une terrible réalité: je ne connaissais pas Fortran 5.

Le geek que je dois être n’a de surcroit jamais programmé dans ce language.

Premier album, Blues de 1991, acid house avec déjà des samples osés et des  des basses dignes des noms précédemment cités. Je vous mets donc une video de Bike pour vous mettre tout de suite dans le bain et vous envoyer faire la queue dans une pharmacie ou chez un dealer :

Bref, summer of love, chill out rooms, tout y est. Je n’ai pas vécu celà en 1991 (!!!) date de sortie de cet opus celeste et toxique. J’étais pourtant étudiant mais sous d’autres influences. Il faut attendre 1993 pour la sortie du deuxième album de Fortran 5 “Bad Head Park” et là c’est l’extase assumée et vécue par procuration en raison du malheur qu’est de vivre du mauvais côté de la mer. Non seulement c’est une pluie acide mais il y a cette dimension ambient music, ces synthés très longs, ces bruits venus de toutes parts, un vrai trip pour qui est attentif. Le KLF n’est pas loin mais beaucoup moins pop. On les  imagine en train de sampler des téléphones mobiles comme scanner le fera plus tard ou des explorations spatiales comme le firent The Orb. Guitares, lignes de basses cosmiques.

Je voulais vous laisser retourner à vos explorations intérieures avec Heavy Clouds Building mais, n’en trouvant la video et me disant qu’il me faut vous faire faire des économies de psy, voici Persian Blues :

Enhanced by Zemanta

Boards of Pop

no comment

J’ai toujours bien aimé Boards of Canada, depuis les débuts hésitants jusqu’aux profondeurs d’une ambient raffinée, mais puisqu’il s’agit d’ambient, je dois avouer que le battage médiatique auquel a donné lieux le dernier opus, Tomorrow’s harvest, m’a un peu consterné. Compromis pour paradoxes, si l’on assume de faire de l’ambient, sans être obligé de jouer aux échecs sur le plateau de Top of the Pops comme The Orb à la belle époque, il n’en reste pas moins que promouvoir son travail par des approches dignes de Daft Punk est incompréhensible pour moi. L’ambient est une musique mais c’est aussi une idéologie (pas vraiment politique pourtant) qui refuse la facilité de la Pop. Don’t believe the hype même si l’album est pas mal !

Pour référence: http://www.amazon.fr/Modulations-nouvelle-édition-Collectif/dp/2844856659/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1378659940&sr=8-1&keywords=modulations

Pour mémoire:

Pourtant:

Jeudi après midi

1 comment

Il n’y a pas grand chose à ajouter, des souvenirs de lentes méditations, ce sentiment de bien être induit par cette musique générative, ce disque fait exactement pour le format CD, ces après-midis tantriques, cette sensation que tout vas bien tant que Brian est à nos côtés, cette hypnose lente et créative. Sans aucun doute un disque que je demanderai sur mon île déserte.

Et ce sentiment de vide quand cela s’arrête.