My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Markt (humeur)

no comment

Au début ils nous ont vendu la musique sous un support de haute qualité et durable (vinyl). Puis ils nous ont forcé de passer à un support de moindre qualité (?) et d’une durabilité inférieure (oxydation des CDs). Puis ils nous ont retiré une grande partie des lecteurs de CDs puis nous ont demandé de passer à un support immatériel (formats propriétaires et puis MP3s qui constitue le format goodenough (le pire)) et en ont profité pour abimer notre droit de prêter et de revendre nos biens musicaux. Maintenant ils veulent nous convaincre de nous retirer notre propriété de la musique en nous demandant de passer au streaming qui n’est qu’une forme de location à durée limité avec des contrôles sur notre consommation et des limites sur la disponibilité de le musique (accès en ligne).

Gardez vos vinyles, prêtez vos CDs, stockez vous même vos mMP3s et refusez le streaming.

Capitalisme et culture ?

Peace.

Open the chicken

no comment

Dans une autre vie j’étais sans doute programmeur, avec une option Open Source. J’ai aussi joué suffisamment du sampler pour savoir que dans certains types de musique, le sample est le nerf de la guerre. Croisement du business des maisons de disque et de leurs avocats avec celui de la musique et parfois de l’art. Certains samples sont faits pour être remarqués par le grand public comme un hommage ou une facilité mnémotechnique. D’autres sont fonctionnels.

J’ai écouté les compilations Nuggets, Further Nuggets de Luke Vibert. Ce type est un génie incompris de notre époque sous ses différents noms de scène (Wagon Christ, Plug ou Ace of Clubs entre autres), et avec ces compilations il entre de plein pied dans l’open source musicale. Il y compile les morceaux qu’il a samplé ostensiblement ou, et c’est là que cela devient vraiment passionannt, furtivement.

Si l’on est prêt à passer des heures sur un sampler pour planquer et déformer un sample inavouable (à son confesseur ou à son avocat), l’art développé consiste à changer les fréquences, le tempo de jeu, filter les tonalités pour ne garder que ce que l’on cherche dans l’extrait que l’on est allé prendre ailleurs.

Big Up donc à Mr Luke Vibert qui lâche ses sources, dresse une magnifique liste de ses emprunts qui lui ont permis de faire des choses si significatives dans ce monde de pacotille et de vol massif de groove.

Cherchez bien…