My Crush on Krush

... and other musical addictions.

5000 balles pour Booba

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SACEM je te kiffe en négatif. Je garde ce document (https://aide-aux-projets.sacem.fr/docs/projets-soutenus-en-2016.pdf), excellent !

J’aurais pu titrer 3250 euros pour Herbert Leonard, mais mon premier oeil est allé sur Booba qui obtiens 5000 euros pour des “Actions de développement de carrière”. Grandiose.

Le PDF en question est formaté bizarrement mais je finis par faire une script perl pour analyser un peu, sauf erreurs de calcul de ma part.

J’ai rien contre le Jazz mais quand même :

  • ENSEMBLES DE JAZZ = 157.500
  • FESTIVALS DE JAZZ = 282.900
  • INITIATIVES MUTUALISEES JAZZ = 63.000

Total Jazz quand il est isolé = 502.900 !

On se demande un peu ce que cela fait là :

  • HUMOUR = 184.000
  • CINEMA, AUDIOVISUEL ET MUSIQUE A L’IMAGE = 1.778.428

Et enfin, car répéter c’est positif:

  • PRODUCTION DE PHONOGRAMMES : COMPILATIONS ET ANTHOLOGIES = 300.300

On aimerai avoir une meilleure ventilation mais cela donne quelques idées.

 

Markt (humeur)

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Au début ils nous ont vendu la musique sous un support de haute qualité et durable (vinyl). Puis ils nous ont forcé de passer à un support de moindre qualité (?) et d’une durabilité inférieure (oxydation des CDs). Puis ils nous ont retiré une grande partie des lecteurs de CDs puis nous ont demandé de passer à un support immatériel (formats propriétaires et puis MP3s qui constitue le format goodenough (le pire)) et en ont profité pour abimer notre droit de prêter et de revendre nos biens musicaux. Maintenant ils veulent nous convaincre de nous retirer notre propriété de la musique en nous demandant de passer au streaming qui n’est qu’une forme de location à durée limité avec des contrôles sur notre consommation et des limites sur la disponibilité de le musique (accès en ligne).

Gardez vos vinyles, prêtez vos CDs, stockez vous même vos mMP3s et refusez le streaming.

Capitalisme et culture ?

Peace.

Various Visions

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Je dois avouer quelque chose: Je suis super sensible aux pochettes de la musique que j’écoute au point que je me dis que je dois passer à côté de trucs supers tout simpler en raisons de l’esthétique du visuel. A bien y réfléchir, c’est une chose qui ne s’est pas chez moi dissout avec le dématérialisation de la musique que j’écoute, bien au contraire: Je zappe très rapidement des choses dont ni le nom ni le visuel ne m’accroche.

Je reviens incidemment sur ma longue et grande période où j’ai acheté du CD et du Vinyle et je me revois chez Rough Trade à Paris à écumer les bacs des nouveautés dans mon espace cognitif d’alors qui était bien plus ouvert que maintenant. Je me revois chez Parallèles à faire défiler le plus vite possible deux lignes de CDs en même temps à défaut de n’avoir une troisième main. J’imagine qu’alors la rudimentarité du classement des disques dans ce endroit ne me choquait pas, mais j’appréciais énormément l’accroche textuelle que l’on trouvait chez Rough Trade à Paris, et aussi chez d’autres à Londres alors. Cette pratique éclairante renvoyait Joseph Gibert au stade de supermarché anonyme présentant la viande en vrac.

Aujourd’hui je fais encore des efforts pour essayer de ne pas trop rester dans mon ghetto stylistique mais je pense que j’échoue, dans les deux sens: Je devrais écouter plus de Pop (au sens commercial (mais les pochettes sont trop horribles)), et plus de choses en dehors du secteur marchand (mais comment s’y retrouver ?).

J’ai été approché en tant que producteur de musique par l’H***** pour participer à une expérience de plate-forme d’agrégation d’offres légales de musique à télécharger: Je me suis dit qu’il était une bonne chose de participer mais à y réfléchir je me dis que cela contribue pas à mettre à un même niveau idéal la musique commercial et celle gratuite. Dans les échanges que j’ai eu avec eux, il avait été question de non stigmatisation de l’offre payante. Je comprend cet argument mais je n’y prend pas du tout part. Mon patron, à propos d’un domaine d’édition très différent dis qu’il y a les auteurs qui veulent être lus et ceux qui veulent gagner de l’argent et que le monde moderne réduit cette intersection idyllique. Moi je pense qu’il faudrait quand même une forme de discrimination positive en faveur du secteur non marchand. Je comprends encore qu’il faille manger et se loger mais si l’on a pas les “skills to pay the bills” on est en droit de créer et diffuser sa production sans être en permanence rabaissé au stade de parasite d’un système corrompu. Je ne demande pas de subventions ni que l’on me paye, je veux juste continuer à me soigner par la création et diffuser pour ceux que cela intéresse.

Bref, j’attends vos commentaires avec ce petit youtube (pour ne pas dire clip), capitalisme et culture !?!