My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Almost there

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Ce matin je réécoute un peu par hasard Rimuse 3 de Burnt Friedman sur son album de 2012 Bokobo.

Je vous mets celle-ci du même album pour que vous ayez une idée :

Rimuse est un de ces nombreux morceaux par Burnt Friedman menés essentiellement par des steel drums. Je me souviens du jour où j’avais eu la chance de lui parler: Je lui disait que pour moi les steel drums m’évoque ce type qui en joue sur Tablot Street à Londres, juste à côté de Rough Trade, bref que c’est une super image mentale mais il me répond que ce sont des steel drums jouée à la mode des caraïbes et que c’est ainsi tout ce qu’il déteste.

Bref, je m’égare car en réécoutant Rimeuse 3 aujourd’hui je me dit qu’il a ici une fantastique structure rhythmique que je me dis pouvoir essayer de sampler. Malheur à moi, j’ai beau le réécouter plusieurs fois, je n’ai jamais la structure mentale du rythme telle que je me l’imagine, il ne fait que tourner autour, faire des variations, mais jamais la parfaite boucle au point que l’o’n se dit que ce n’est pas samplable à moins d’éditer le truc pendant des heures. Cela me rappelle une situation très similaire que j’avais vécu il y a quelques mois en voulant sampler Kinderladenklavier d’Einstürzande Neubauten où le rythme est frénétiquement fantastique mais très très dur à sampler car le sujet n’est qu’évoqué et non joué, ils ne font que tourner autour de cette boucle dans mon esprit. Pervers !

Je pense qu’il y a ici encore mon idée de missing notes: Je ne sais pas si cette stratégie est présente dans les deux morceaux mais ce que je constate est que mon esprit croit y trouver quelque chose qui n’y est pas, psycho-acoustiquement. Je me dis aussi que c’est en cela qu’il ne s’agit pas de pop. Evocation.

Je retourne à mon sampler.

Intrusion

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Bon, un double album d’un artiste qui se fait appeler “Intrusion” arrive sur mon bureau. Sans explications, comme par magie.

Il s’appelle “The Seduction of Silence” donc tout de suite je me sent concerné.

La personne qui me le communique l’a classé en techno mais je pense qu’il voulait dire ambient house, deep house, german minimalism, ou un truc plus raffiné comme dub allemand ? Tout de suite mes synapses font la connexion avec Pole, un peu, mais surtout avec Rhythm & Sound et Deadbeat avec cette rythme robotique abstrait qui revient toujours à un fantasme d’un dub pacifié et digitalisé voire futuriste.

Je craque. Tout de suite j’ai envie d’un youtube pour vous, et d’en savoir plus. Veine à creuser.

Je trouve une video mais je cherche qui fait quoi et sur quel label ? Sorti en 2009, il n’arrive que maintenant à mon attention. Forced exposure, Echospace et plus loin Detroit, des choses qui font rêver. Le Detroy justifie la mention techno mais le son est si long et profond, j’adore !

Discogs m’apprend que mon double de 2014 est la réédition augmentée d’un simple de 2009 et que le créateur est un certain “Stephen Hitchell” qui cumule comme autres pseudos :  Phase90, Radius, Soultech et enfin Variant !

Etant maintenant sur BandCamp, je trouve, après quelques faux positifs, https://echospacedetroit.bandcamp.com/track/intrusion-dub-3

Mes souvenirs sont confus, non par l’age car je n’ai de souvenirs que de deuxième main, au mieux, de ce que peut représenter Detroit dans l’imaginaire histoire des musiques électroniques. Toujours cette expérience d’un minimalisme distant mais toujours physiquement bon, à mille lieu de l’intellectualisme de la musique ambient mais pourtant si près.

Pour aujourd’hui disons juste que c’est très bon, voire jouissif.

Merci.

Pantha le King

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Pantha du Prince aujourd’hui à l’occasion de la sortie de Elements of Light avec The Bell Laboratory. Ca commence avec le terrible joyau ambient, Particles qui n’est pas sans rappeler le fantastique Es schniet sur Black Noise de 2010. Bells & whistle mais pas combinés. Techno peut-être, electro sans aucun doute mais pas vraiment electonica.

Allemagne donc ma légèreté et ambiences complexes, musique pour petit doigt, froide sans doute mais matière à réflexion et parfois même à danser. On écoute, on réécoute cette techno minimale si élégante et on se demande pourquoi c’est si simple d’apparence.

Avec le temps, avec le printemps qui finira par revenir on comprendra peut-être alors d’autres dimensions cachées de cette musique qui se masque elle même comme si une seule saison ne lui suffisait pas. J’attendrai donc.

PANTHA DU PRINCE from Lux Fragil on Vimeo.