My Crush on Krush

... and other musical addictions.

.. and then The Caretaker

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Dimanche dans un week-end qui en compte trois. Solitude, je tombe sur The Caretaker. Au début j’ai cru à une intro de The Orb ou du KLF en raison des samples noyés littéralement dans de la réverbération. Mais cela continue, encore et encore, des albums entiers avec uniquement des intro ou plutôt de fantastiques lunaires outros. Toujours la même formule. On se souvient parfois de Murcof, mais ici c’est tout à fait autre chose.

On écoute ce space jazz ambient, on y revient et à la fin de la matinée on constate que l’on y est encore, et encore. C’est désaccordé et c’est noyé au point de se demander si c’est encore de la musique ?

La cause semble perdue mais c’est tellement agréable, ces visions de big-bands en 78 tours ralentis voire modulés quand à leur vitesse et ces mélanges d’effets en série, reverbs pour l’essentiel mais aussi delays et autres variations. Parfois mélancoliques parfois juste chill-out, on y passe la journée et on ne culpabilise même pas quand le jour tombe car si l’on n’a rien fait du jour, on sait qu’il y a un endroit où on pourra revenir, histoire de suspendre le temps.

Merci donc d’avoir pris soin de moi, The Caretaker.

note: ne pas oublier d’ouvrir les yeux.

Visionistics

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Ensuite je tombe sur un vinyle de la même période, même label… et je me prend un fat fat groove en pleine tête sous le nom de Visionistics, Mysterious Ways. Trop content je l’encode mais lobjet de mon poste est le deuxième remix de la face A: Jazzy Dub Mix

Si on refait un peu l’histoire, le triphop a émergé de la scène acid jazz. Plus tard le triphop a évolué vers des choses plus dub. Au final le segment qui m’intéresse est celui jazz dub qui au final est bien maigre. Ce remix en est une fantastique incarnation mais si l’on cherche ailleurs on ne trouve pas grand chose. Même The Orb qui a poussé le dub dans bien des expériences ne l’a pas amené sur le créneau jazz. On se souvient du projet Burnt Friedman (check his latest album) avec The Nu-dub players, mais ce fût timide puis avorté.

Des pistes ?

monoph

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Aujourd’hui Mr. Amazon m’a suggéré Monophonics à ne pas confondre avec les infâmes Stereophonics, rien à voir. Je suis circonspect d’habitude mais cette fois cela passe. C’est du néo-vintage comme dirait ce vendeur de disques à Genève auquel j’ai eu affaire plusieurs fois il y a quelques années, suggestion aussi me voyant à son comptoir me présenter avec des compilations du label Brown Sugar type I Feel the Earth Move. A l’époque on avait parlé de Connie Price and the Keystones ou encore et surtout El Michels Affair (qui servit de backing band occasionel au Wu-Tang Clan).

Pour revenir aux Monophonics, zappez vite le premier album de 2007 pour aller vers Into The Infrasounds et In Your Brain. Magnifiques pochettes, géométrie vintage. Assez variés ces deux albums, croisements entre Sun Ra et du rhythm and blues plus classique. Je pense que c’est du Jazz mais je ne suis pas sûr. Sur les nombreux instrumentaux on regrette que cela sonne métronomique à l’américaine. Reste que c’est pas mal foutu à défaut d’être original.

Et puis:

En attendant des jours meilleurs.