My Crush on Krush

... and other musical addictions.

M u r c o f

no comment

Retour du festival ISI à Montpellier, rien que Burnt Friedman aurait justifié à lui seul le déplacement depuis Paris mais la plus grosse claque (anticipée) est venue de Murcof. Personnage difficile à aborder et à parler mais la musique est tellement impressionnante que cela impose.

Passé l’appréhension d’une prestation Glitch uniquement, passé le mystère de ces albums énigmatiques composés sur les lettres de son nom, le minimalisme de la prestation malheureusement sans vidéos, est un délice cruel.

On guette le regard qui guide ces mains fermes sur des contrôleurs improbables, on n’a plus de repères physiques, la basse n’est plus massive et les drums ne sont plus violent, on cherche des motifs, des repères mais au bout de quelques minutes on renonce à comprendre comment cela peut être réalisé pour jouir extatiquement des plans et perspectives sonores. Et ‘sil suggère une ondulation cérébrale de quelques millimètres alors on imagine pouvoir danser, si le violon arrive on ouvre ses narines au parfum du bois, tout n’est que suggestion et trip interne.

Reste que le personnage est dur et que le set est court, mais c’est la fin de l’été et le tout finit dans une prestation clownesque de scratch.