My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Damien’s Pop

no comment

Je voulais vous faire un billet sur Damien Jurado que je découvre un peu par hasard à l’occasion de la prochaine sortie d’un double album“Brothers and Sisters of the Eternal Son” mais a consulter son back-catalogue d’indue folk assez tranquille (et malheureusement moins torturé qu’un Ray Lamontagne), je suis tombé en arrêt devant une reprise de Kraftwerk !

Album de reprises de 2010 avec un dénommé Richard Swift, on y trouve donc une fantastique version folk orchestrale de Radioactivity. Non seulement elle est superbe mais surtout elle fait écho dans ma tête à un documentaire vu il y a quelques moi dans lequel était défendu avec classe la thèse, à laquelle j’adhère assez volontiers, qui dit que le référentiel de la musique actuelle n’est (heureusement) plus The Beatles mais bien Kraftwerk !

Je savourais tranquillement mon plaisir d’un tel constat justifié non seulement par leur oeuvre antérieure mais je dois avouer que j’étais assez septique quand à la qualité de la grande quantité de reprises de Kraftwerk que ces dernières décennies ont produit. Qu’une compilation de groupes Slovènes intitulée Trans-Slovenia Express sorte pendant les 90s est une chose, que Lloyd Cole reprennent en concert un Pocket Calculator sur le ton de la plaisanterie en est une autre, mais qu’un américain avec ce background reprenne sérieusement et en y mettant les moyens musicaux Radioactivity c’est le signe que j’attendais. Enfin !

Je n’ai pas trouvé de clip de cette reprise mais j’espère vous avoir convaincu. Kraftwerk a redéfini la Pop pendant les années 70 avec une magnitude qui vas bien au delà des mauvaises choses que je pourrais dire sur les Beatles. Je pense que Kraftwerk a un pouvoir fédérateur (c’est le principe de la Pop) sans égal. Leur message parle à tellement de gens dans le monde, leurs grooves sont tellement importants, leurs mélodies écrasent ceux qui se croient de les singer (Coldplay), leurs statut plastique artistique est tellement imposant qu’il suffit à vrai dire de réécouter Afrika Bambaata :