J’allais écrire sur Muslimgauze, car j’adore sa musique et il a un rythme compatible avec le mien mais avant l’insolation, j’évoque donc ma confusion entre Diplo et Bibio. Comme dans mon post précédent, j’ai l’excuse que les deux me sont apparus à peu près à la même époque et ont des noms qui se ressemblent.
Pour ne plus les confondre, Diplo est en général accompagné de ses amis,
Bibio qui est moins edgy, plus nostalgique et ambient,d’ailleurs il est sur le label Warp dont il est bien dans la ligne de ce label saint qui vient de fêter les 21 ans de la sortie des bibliques compilations Artificial Intelligence.
Pour finir sur mon manque de discernement, j’ai l’excuse de ne pas les avoir vus en concert pour le moment.
Mon benchmark n’est pas très concluant et la confusion reste.
Il n’y a pas grand chose à ajouter, des souvenirs de lentes méditations, ce sentiment de bien être induit par cette musique générative, ce disque fait exactement pour le format CD, ces après-midis tantriques, cette sensation que tout vas bien tant que Brian est à nos côtés, cette hypnose lente et créative. Sans aucun doute un disque que je demanderai sur mon île déserte.
Dans les anciens bacs on cherchait Lloyd Cole dans la section pop pour adolescents. Il y a longtemps. Quelle surprise de le trouver collaborant avec Hans-Joachim Roedelius pour un Selected studies plein de surprises (et de synthés analogiques). Au delà de la suprise de voir ce chanteur à minettes changer aussi radicalement de crèmerie, on se demande quelles pourraient être les motivations de son partenaire qui risquat ici une crédibilité de longue date acquise.
Non seulement c’est très réussi comme prestation mais cela redonne pas mal d’espoirs quand à de nouvelles reconversions. Un album bien ambient space pour 2013, sans arpèges de guitare mais des ambiences improbables. C’est bien mais on se demande commet un tel album vas trouver son public. C’est un album de Roedelius mais il y a ce quelque chose de Lloyd Cole, que j’ai du mal à formuler.
C’est vraiment pas mal.
Dans le même ordre d’idée mais un genre différent, The The a sorti tout seul en 2012 un album nommé Cineola volume 2 moonbug qui vaut aussi le détour.