My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Archive for the ‘ playlist ’ Category

The Sacred Template of Frequencies

no comment

Janvier, résolu à faire mieux, je reviens avec ma métronomique playliste du mois. Ma constance me fait la titrer “The Sacred Template of Frequencies” car on réécouter ma sélection je constate que je cherche des fréquences hors sujet, des répétitions je ne soutenais pas avant. Les  infrabasses qui me donnent chaud et les suraigus qui me stimulent.

Développement d’informatique documentaire musicale, j’ai entre autres projets de tagger la collection que représente mes années de listes (depuis 1997) et en profiter pour titrer ces même compilations de musique entendues le mois durant. Mon histoire médicale étant compliquée et ma mémoire de poisson rouge faisant effet j’ai fierté à exhiber ces constances. Digne d’un métronome cela illustre au final l’évolution de mon humeur, la nature de mes obsessions et les effets de ma faim maladive pour la musique.

A vrai dire ce n’est pas la musique en générale car je suis je le reconnais stylistiquement sectaire quoique le temps fasse son usage polissant et affinant. Je crois qu’au delà de mes projets informatiques, mon entreprise présente d’étiquetage de ces bribes de musiques patiemment sélectionnées est avant tout une quête de mon moi perdu, un retour sur un journal de bord d’un passé dont je suis à peu près devenu étranger. La machine à remonter mon temps, c’est sans doute cela que j’explore par rétrospective.

S’il y a introspection par l’explication du travail des autres, c’est un moyen aussi de justifier le DJ de mon nom de scène : si encore j’étais un platiniste j’aurai l’excuse de dire que je présente par le menu la nature de mes prestations mais, pour ce que je suis faire, c’est comme un appel du pied aux affairistes affamés qui défendent les pauvres samplés contre les méchants samplers. J’y reviendrai.

Pour en revenir à ce moi, je parle de temple par ellipse car une liste d’instants d’humeur, je suis passé de commission que j’emporte avec moi ou je vais. Au loin, si je devais perdre de la musique, il me plait à penser que je garderais au moins le contenu de mes playlists. Musithèque idéale, petit musé de mon esthétique, c’est ma confession. Comme le dit Michel Vivant dans ses ouvrages sur le droit d’auteur, il n’y a que deux protections qui marchent: le dire à tout le monde et ne le dire à personne, tout le reste n’est que du bricolage, du ravaudage.

Je construit mon temple mais je ne suis pas mort. La suite dans moins d’un mois.

2014-01

no comment

En temps utiles ma playlist de janvier 2014. Je voulais chercher quelque chose qui étende le spectre des fréquences entendues pour aller avec mon sentiment que l’abus de basse dans lequel je vivais est une impasse.De synthés aériens d’Ash Ra Tempel à la confrontation des bassistes (car c’est important pour moi, calorifiquement) Bill Laswell et Jah Wobble, en passant par le drone médian du Darkside de Jaar.

De bonnes surprises comme le denier Jon Hopkins (et le premier Darkside) et des découvertes géographiques  (la Finlande  de Fanu et son drum and bass improbable illustré ici par quelque chose de plus lent) ou historiques (comment ais-je pû passer aussi longtemps à côté de Fortran 5 ?).

Le fond étant constitué d’un génial Plastikman oldschool, et d’une brochette Pole-Sandoz pour les amateurs du genres électroniques variés.

A n’en choisir qu’un seul, je comptais choisir un bon clip youtube mais ceux qui y sont le sont statiquement donc, par défaut, je vous mets Fanu :

A me relire de ce que j’ai listé, je constate que ma bass-detox n’est que très partielle, peut-être est-ce un moyen de compenser le froid ambiant, et surtout que j’ai presque failli ne pas mentionner le Loom que j’ai mis en face à face avec Jon Hopkins dans la section ambient.

http://habett.pl/2014/01/