Ayant un peu de temps devant moi je mets de l’ordre dans mes collections et je fais un peu de statistiques. Un graphique pour résumer :
D’un point de vue scientifique c’est incomplet car ce n’est que ma musicothèque personnelle et que je n’ai pas les années pour tous ses éléments mais je voulais me rendre compte. Pour chaque genre je calcule sa présence dans le temps depuis 1960.
Pas de trip-hop ni de techno au début mais presque uniquement du jazz, jazz qui résiste bien juqu’aux années 70 quand le rock prend toute son ampleur avec la montée progressive de l’ambient electro dont l’émergence est ici plus ancienne que je ne le croyais.
C’était mon moment data. La prochaine fois je reviens avec du son.
Dans les anciens bacs on cherchait Lloyd Cole dans la section pop pour adolescents. Il y a longtemps. Quelle surprise de le trouver collaborant avec Hans-Joachim Roedelius pour un Selected studies plein de surprises (et de synthés analogiques). Au delà de la suprise de voir ce chanteur à minettes changer aussi radicalement de crèmerie, on se demande quelles pourraient être les motivations de son partenaire qui risquat ici une crédibilité de longue date acquise.
Non seulement c’est très réussi comme prestation mais cela redonne pas mal d’espoirs quand à de nouvelles reconversions. Un album bien ambient space pour 2013, sans arpèges de guitare mais des ambiences improbables. C’est bien mais on se demande commet un tel album vas trouver son public. C’est un album de Roedelius mais il y a ce quelque chose de Lloyd Cole, que j’ai du mal à formuler.
C’est vraiment pas mal.
Dans le même ordre d’idée mais un genre différent, The The a sorti tout seul en 2012 un album nommé Cineola volume 2 moonbug qui vaut aussi le détour.
Tranquility Bass. Ensuite des halucinations à gogo depuis 1997 et l’album Let the freak Flag Fly, et même avant, avec le titre “They came in Peace” sur le premier Headz de Mo’Wax que je finirai bien par avoir blogué sous toutes ses coutures ici.
De la musique déduite de narcotiques ou de médications, je ne sais pas mais des voyages immobiles rien qu’à écouter les trips proposés par Mike Kandel, que l’on imagine seul en studio à mettre tout cela en son. Le fantome de Sid Barett ?
C’est loin, et le simple fait que cette discographie soit courte laissait présager le pire pour lui, higher than the sun avant l’an 2000. Reste que l’on peut maintenant acquérir auprès de lui “Broadcast Standard Series” depuis 2011 comme quoi le charme opère toujours même si ce n’est qu’une compilation de mixes et versions.
2001, l’odyssée du son est passée par là, l’industrie normative a détruit ce genre de disques pleins d’espoirs, l’hygiène sonore. Mo’Wax a fermé, Astralwerks ne donne plus vraiment signe de vie. Monde moderne ? Le capitalisme musical est passé par là et la magie de la production fait que cela reste isolé.
Ca marche toujours. Le business qui vas avec, pas vraiment, visiblement. Pourtant.