Hasards du stack à traiter, j’écoute à la suite le nouvel album des Chromatics (Kill for love – 2012) (groupe présent il y a quelques mois sur la B.O. de Drive) puis un vieil album de Ash Ra (Blackouts – 1977) et là je tombe un peu en arrêt.
Au delà des pochettes, le même mixage de gros synthés analogiques, une guitare perplexe, sign of the times.
Je vais pas me la ouej vieux con, car de surcroît je n’ai découvert Ash Ra que très récemment et que dans le genre remake il y a pire, mais je trouvais juste que c’était une drôle de coïncidence pour un vendredi.
Après avoir par acquis de conscience cherché “Masterpiece Andrew Weatherall – Ministry of Sound“, je me suis fendu de l’acheter en digital sur Amazon car le prix y était meilleur et le tracklisting plus abondant qu’ailleurs (tracks individuels plus mixs comme j’en avais déjà eu l’heureuse surprise lors de l’achat sur le même service des compilations du label Depth Charge Recordings Death before Temper).
Passé ce sentiment, je dois avouer que les attentes sont comblées : acid house au début mais avec des variations old school à vous prendre à rêver de changer de pharmacie et de prendre un congé sabbatique pour redescendre. Du lourd, du progressif, mais surtout de quoi danser avec des guitares et des voix mais pas trop speed. Au fond, je crois même que c’est de la Pop.
Techniquement, beaucoup de clean cuts ce qui est rare pour une compilation de ce genre, des originaux ou des remixs d’Andrew Weatherall.
A moins de 9 euros pour 886Mb de deep bass, n’hésitez pas, ne serait que pour les 3 (trois !!!) mixes inclus de plus d’une heure chacun. Massif. Colossal. Immortel.
Hier concert de Aetherlone (lamentable indie rock) + Farewell Poetry (rock atmosphérique, fantastique avec notamment deux courts métrages accompagnés en live) + XXL (fatigue mais pas mal quand même) mais l’objet de ce premier post est le dernier élément du projet Monthly single de DJ Krush, à tout seigneur tout honneur.
Commencer par la fin, pourquoi pas, et le single de ce mois, le 10ème dispo exclusivement en download payant, est un condensé de ce que l’on peut attendre de lui en live. Curieusement, les releases de DJ Krush qui se faisaient de plus en plus rare étaient toujours assez éloignées des prestations monstrueuses qu’il délivre en concert à mon avis, pour autant que mon expérience riche d’une douzaine de ses démonstrations de force soit probante. Le dernier single s’appelle Yushin – Brave heartest ne manquera pas de rappeler immédiatement ses fins de prestations pharaoniques.
Merci encore pour tous ces temps gagnés sur les périodes somatiques.