My Crush on Krush

... and other musical addictions.

You are the Kings

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Mon exploration musicale se fait par proximités. Untel aime ça, untel collabore avec tel autre, etc. Ainsi j’étais resté sur un bon souvenir d’Unkle remixé par King Unique mais je croyais à vrai dire à exploit ponctuel, voire même à l’hypothèse du coup trop évident.

Explorant des releases plus deep house quelques années plus tard, quelle ne fût pas ma torpeur en tombant face à ce remix de Henry Saiz, dont je ne suis pas fan, track remixé par le même King Unique !

Ce remix est terrible, une telle debauche d’energie qu’elle est parfois dure à contenir, par exemple au casque dans un bus.
King Unique n’a une discographie faite qu’essentiellement de maxis vinyles, de remixs à droite à gauche, et rarement de mixtapes en format cd. Il y a d’autres moments notables mais rien qui n’atteigne ce niveau, grooverie fondamentale d’autant plus surprenante que ni sucrée, ni barbare. Bref, les beaux jours reviennent, ainsi que mes envies de remixs, de reverbs très profondes et de drums très recherchés, comme quoi tout ne se résume pas à un kick.

 

ps: mes excuses pour les visuels des videos, comme quoi le bon goût est loin du bon son.

Fortran numbers

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Ayant eu le grand privilège de revoir The Orb avec Lee Scratch Perry à un festival de dub malheureusement mal mixé, ou du moins mixé de manière à rendre hommage à l’ancêtre de la musique moderne, je ne pouvais qu’une fois de plus me lancer à la recherche de mes propres racines. Cette quête m’ayant amené à financer le prochain album de Kris Trash Weston  par un modique investissement, me me retrouve ce matin à explorer sur Discovr et tomber nez à nez avec une terrible réalité: je ne connaissais pas Fortran 5.

Le geek que je dois être n’a de surcroit jamais programmé dans ce language.

Premier album, Blues de 1991, acid house avec déjà des samples osés et des  des basses dignes des noms précédemment cités. Je vous mets donc une video de Bike pour vous mettre tout de suite dans le bain et vous envoyer faire la queue dans une pharmacie ou chez un dealer :

Bref, summer of love, chill out rooms, tout y est. Je n’ai pas vécu celà en 1991 (!!!) date de sortie de cet opus celeste et toxique. J’étais pourtant étudiant mais sous d’autres influences. Il faut attendre 1993 pour la sortie du deuxième album de Fortran 5 “Bad Head Park” et là c’est l’extase assumée et vécue par procuration en raison du malheur qu’est de vivre du mauvais côté de la mer. Non seulement c’est une pluie acide mais il y a cette dimension ambient music, ces synthés très longs, ces bruits venus de toutes parts, un vrai trip pour qui est attentif. Le KLF n’est pas loin mais beaucoup moins pop. On les  imagine en train de sampler des téléphones mobiles comme scanner le fera plus tard ou des explorations spatiales comme le firent The Orb. Guitares, lignes de basses cosmiques.

Je voulais vous laisser retourner à vos explorations intérieures avec Heavy Clouds Building mais, n’en trouvant la video et me disant qu’il me faut vous faire faire des économies de psy, voici Persian Blues :

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Pièce de maitre

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Après avoir par acquis de conscience cherché “Masterpiece Andrew Weatherall – Ministry of Sound“, je me suis fendu de l’acheter en digital sur Amazon car le prix y était meilleur et le tracklisting plus abondant qu’ailleurs (tracks individuels plus mixs comme j’en avais déjà eu l’heureuse surprise lors de l’achat sur le même service des compilations du label Depth Charge Recordings Death before Temper).

Passé ce sentiment, je dois avouer que les attentes sont comblées : acid house au début mais avec des variations old school à vous prendre à rêver de changer de pharmacie et de prendre un congé sabbatique pour redescendre. Du lourd, du progressif, mais surtout de quoi danser avec des guitares et des voix mais pas trop speed. Au fond, je crois même que c’est de la Pop.

Techniquement, beaucoup de clean cuts ce qui est rare pour une compilation de ce genre, des originaux ou des remixs d’Andrew Weatherall.

A moins de 9 euros pour 886Mb de deep bass, n’hésitez pas, ne serait que pour les 3 (trois !!!) mixes inclus de plus d’une heure chacun. Massif. Colossal. Immortel.

http://www.thewire.co.uk/articles/174/