My Crush on Krush

... and other musical addictions.

We want Bass

no comment

Avant toute chose

Tranquility Bass. Ensuite des halucinations à gogo depuis 1997 et l’album Let the freak Flag Fly, et même avant, avec le titre “They came in Peace” sur le premier Headz de Mo’Wax que je finirai bien par avoir blogué sous toutes ses coutures ici.

De la musique déduite de narcotiques ou de médications, je ne sais pas mais des voyages immobiles rien qu’à écouter les trips proposés par Mike Kandel, que l’on imagine seul en studio à mettre tout cela en son. Le fantome de Sid Barett ?

C’est loin, et le simple fait que cette discographie soit courte laissait présager le pire pour lui, higher than the sun avant l’an 2000. Reste que l’on peut maintenant acquérir auprès de lui “Broadcast Standard Series” depuis 2011 comme quoi le charme opère toujours même si ce n’est qu’une compilation de mixes et versions.

2001, l’odyssée du son est passée par là, l’industrie normative a détruit ce genre de disques pleins d’espoirs, l’hygiène sonore. Mo’Wax a fermé, Astralwerks ne donne plus vraiment signe de vie. Monde moderne ? Le capitalisme musical est passé par là et la magie de la production fait que cela reste isolé.

Ca marche toujours. Le business qui vas avec, pas vraiment, visiblement. Pourtant.

On peut relire http://www.lesinrocks.com/1997/06/25/musique/tranquility-bass-kandelland-11232278/ et se demander pourquoi le futur est devenu si triste et sage ?

Psy melodic

no comment

Au fond, je ne sais même pas s’il faut dire psybient ou melodic mais j’aime cela. Le track du jour est Incense de Kick Bong

Je mets ce youtube même s’il est pauvre, juste pour que vous constatiez que la basse est terrible et le son impeccable.

J’aurai pu commencer par ce que j’ai perçu en premier, l’electronica mélodique d’Ulrich Schnauss ou autre.

Ce bâtonnet d’encens me fait tellement plaisir, il me rappelle de vieux trucs sur le label de The Orb (ambientorb) sur lequel ne sont sortis que Suzuki K1 et deux trucs de Subsurfing.

J’adore ces mélanges d’instrumentaux très simple et métriques avec ces productions délirantes et ces sons improbables.

Parfois j’ai un peu l’impression que je suis un vieux (toxi)con qui rêve des médicaments de sa jeunesse, mais peut-être vous aussi. Je sais que ça fait pas terrible d’oser dire que l’on aime sincèrement et naïvement le psybient/psychill mais c’est sans doute cela que d’être à la case ambient en 2012.