Dans la série psychédélique, aujourd’hui l’ambient japonaise de Susmu Yokota. A peine le genre établi dans son extension populaire avec les années 90 que ledit producteur de disque vient le pervertir en venant dépendre, selon le titre même de cet opus légendaire, un Mont Fuji acide. Quel ouvrage !
(NdB: cette version est nettement inférieure à celle de l’album)
Alors que son catalogue personnel manquait à mon gout de relief et de direction claire, nous voilà embarqué dans un trip hallucinogène, pour ne pas dire narcotique, dont Plastikman, qui émerge aussi à cette époque, n’aurait pas renié la filiation dans son canada, paisible terre de soleil couchant s’il en est.
On a aujourd’hui du mal à imaginer alors que la connexion qu’il établi par cet album, dont le poids écrase toute la discographie du bonhomme à mon avis, avec l’électronica anglaise d’Aphex Twin et toute la clique du label Warp vas rester pour ainsi dire sans lendemains ou plus exactement telle un iceberg dans un océan de whisky à la filiation ignorée voire méprisée par une école de pensée et d’écoute alors toute tournée vers les pleines germaniques. Ils se rêvaient fils de Kraftwerk alors qu’il étaient fils de Brian Eno, ils se croyaient froids alors qu’ils avaient la chaleur d’un pub isolé, ils se croyaient seuls pionniers sur ces territoires alors qu’un type avait déjà imaginé une musique ambient crade et malsaine faisant dégénérer une méditation géographique visuelle en un bruit maniéré qui invite au voyages intérieurs. Richard H. Kirk n’est pas si loin des préoccupations supposées de cet explorateur qui, le temps de ce qui n’est après tout qu’un concept album, solitaire et peu bavard, nous ouvre la voie à des transports inconnus.
Je peux écouter cet album encore et encore, je découvre toujours des choses, marque qu’il s’agit du genre de disque miroir que l’on emporterai avec soi sur un ile déserte avec l’impression justifiée de prendre une étagère alors que si l’on était sobre on réaliserai que ce n’est qu’une galette. Merci Susumu, ta cuvée 1994 est tellement longue en bouche qu’elle dure encore ici. Musique obscure. Merci.
Tags: electronica, japon, narcotiques
Leave a Reply
Recent Posts
Recent Comments
- Mixin’ audio wordz on
- Trap no hiphop on
- 5000 balles pour Booba on
- .. and then The Caretaker on
- Parma Narcotic on
Archives
- June 2020
- May 2020
- September 2019
- May 2019
- November 2018
- February 2018
- July 2017
- April 2017
- November 2015
- September 2015
- July 2015
- April 2015
- December 2014
- October 2014
- September 2014
- May 2014
- March 2014
- February 2014
- January 2014
- December 2013
- November 2013
- October 2013
- September 2013
- August 2013
- July 2013
- June 2013
- May 2013
- March 2013
- February 2013
- January 2013
- November 2012
- October 2012
- September 2012
- August 2012
- July 2012
- June 2012
Categories
- Books
- CC
- dev
- genre
- memories
- personal
- playlist
- release
- repport
- seasons
- Soundtrack
- spiritual
- Theory
- trade
- Uncategorized