My Crush on Krush

... and other musical addictions.

clés

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En plein run sur mes mots-clés, je me pose des questions quand mes doigts s’agitent sur le clavier.

Dois-je écrire “instrumental” et non “-vocals” qui serait plus productif et élégant ? Je vois que je mets pas mal d’indications relatives aux saisons et que cela se recoupe souvent avec le mois de la playlist à laquelle le morceau appartient. Si je comprends bien comment je distingue l’hiver de l’été (quoique je tagge parfois cold, et que je distingue warm de hot) je me demande alors comment je fais la différence entre spring et autumn : spring vas avec des tags  comme optimism, uplifting ou reverb alors qu’autumn vas bien avec melancholy et moods. Quelques exemples :

winter : Biosphere (Patashnik),  The xx (Stars), Daniel Lanois (Duo Glide)

spring : Jon Hopkins (Fading Glow), Boozoo Bajou (Yma), Connie Stevens (Sixteen Reasons)

summer : Tipsy (Grossenhosen), Fortran 5 (Heavy Clouds Building), Edwin Starr (Runnin’)

autumn : Nobody (After the summer hits), Death in Vegas (Lever street), Nina Simone (That’s him over there)

Bref, je suis en plein dedans. Pour le moment je le fais assez librement sans trop m’inquiéter du retraitement, chassant juste les apaxs et les fautes de frappe. Je me demande comment je vais régler mes problèmes de singuliers/pluriels surtout  quand je constate que je distingue évidement blues et blue. Je mets minestrones, landmark et breakthrough sans trop réfléchir à l’impactcar la distinction m’échappe pour le moment.

il va donc y avoir un gros travail de relecture une fois que j’aurais fini au kilomètre.

Enfin, je renonce je crois à catégoriser mes mots-clés, alors que j’avais à peu près les catégories : season, context, drugs, instruments, usage, classification et moods. Je renonce car je me dis qu’au fini il y aura très très peu de conflits.

tag:pastoral semaine 1

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Pour initier la série je tagge mes playlists, je vous présente le tag de la semaine, pastoral qui se réfère pour moi a la fusion des deux définitions les plus fréquentes, celle qui est champêtre (car bucolique n’est pas parlant pour moi) et celle relative aux choses du Pasteur. Je pense tout de suite à la candeur provinciale de Belle and Sebastian ou a la poésie rurale des vieux léonard Cohen. Mon univers n’est pas porté directement sur ce type de définitions mais j’apprécie ce type de musique. Une première analyse montre la proximité de folk, light et pop.

Le point dev de cette semaine est la question de la pondération des mots clés. Ma manière spontanée de tagger consiste a aller du principal à l’annexe, classiquement. Ainsi ais-je besoin de pondérer les associations de termes que je produis te non de faire du linéaire comme on le constate trop souvent. Ayant remarqué que je mettais plus de mots clés aux morceaux qui m’intéressent le plus, j’en viens à la conclusion que le plus simple est d’accorder un poids de 1 au dernier des mots clés puis d’incrémenter d’une décimale en remontant la liste. Ainsi le poids des premiers termes est plus important avec un bonus accorde aux morceaux plus lourdement taggés. Justice différentielle.

Mon travail d’indexation est à 20% complet donc il est dur de se rendre compte de quoi que ce soit, 5000 associations établies sur un corpus d’un peu moins de 900 termes soit une moyenne de 12 tags par morceaux. Dans mon plan je fais peu d’analyses pour le moment mais juste une chasse aux apaxs et aux termes se relevant vides par ubiquité.

The Sacred Template of Frequencies

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Janvier, résolu à faire mieux, je reviens avec ma métronomique playliste du mois. Ma constance me fait la titrer “The Sacred Template of Frequencies” car on réécouter ma sélection je constate que je cherche des fréquences hors sujet, des répétitions je ne soutenais pas avant. Les  infrabasses qui me donnent chaud et les suraigus qui me stimulent.

Développement d’informatique documentaire musicale, j’ai entre autres projets de tagger la collection que représente mes années de listes (depuis 1997) et en profiter pour titrer ces même compilations de musique entendues le mois durant. Mon histoire médicale étant compliquée et ma mémoire de poisson rouge faisant effet j’ai fierté à exhiber ces constances. Digne d’un métronome cela illustre au final l’évolution de mon humeur, la nature de mes obsessions et les effets de ma faim maladive pour la musique.

A vrai dire ce n’est pas la musique en générale car je suis je le reconnais stylistiquement sectaire quoique le temps fasse son usage polissant et affinant. Je crois qu’au delà de mes projets informatiques, mon entreprise présente d’étiquetage de ces bribes de musiques patiemment sélectionnées est avant tout une quête de mon moi perdu, un retour sur un journal de bord d’un passé dont je suis à peu près devenu étranger. La machine à remonter mon temps, c’est sans doute cela que j’explore par rétrospective.

S’il y a introspection par l’explication du travail des autres, c’est un moyen aussi de justifier le DJ de mon nom de scène : si encore j’étais un platiniste j’aurai l’excuse de dire que je présente par le menu la nature de mes prestations mais, pour ce que je suis faire, c’est comme un appel du pied aux affairistes affamés qui défendent les pauvres samplés contre les méchants samplers. J’y reviendrai.

Pour en revenir à ce moi, je parle de temple par ellipse car une liste d’instants d’humeur, je suis passé de commission que j’emporte avec moi ou je vais. Au loin, si je devais perdre de la musique, il me plait à penser que je garderais au moins le contenu de mes playlists. Musithèque idéale, petit musé de mon esthétique, c’est ma confession. Comme le dit Michel Vivant dans ses ouvrages sur le droit d’auteur, il n’y a que deux protections qui marchent: le dire à tout le monde et ne le dire à personne, tout le reste n’est que du bricolage, du ravaudage.

Je construit mon temple mais je ne suis pas mort. La suite dans moins d’un mois.