My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Archive for the ‘ memories ’ Category

They know how to dance

no comment

J’aurai bien du mal à faire croire à ceux qui me connaissance que je suis branché disco. C’est triste à dire. Pourtant, je suis revenu d’Amsterdam avec de magnifiques compilations Turkish Freakout. Le point commun est que dans le même magasin j’ai trouvé un petit 45 tours en vinyl blanc conseillé par le vendeur. Quelle ne fut pas ma surprise en l’écoutant enfin dans les prémisses d’un gris automne parisien :

Et oui, et même plus en cherchant ailleurs des autres contributions de cet artiste :

Turkish club – edits by Arsivplak on Mixcloud

Bref, un gros gisement de disco essentielle et brute, passe-t-elle par Londres pour sonner aussi bien, à creuser donc en réfléchissant à ce que le croisement de cette culture rock psychedelic dans les années 70 avec ce qui fait encore danser aujourd’hui. Miam miam.

Lilly ethnik

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Bon, un nouveau post vieux con. Je me revois (rarement) il y a 20 ans, chez Lilly la Tigresse dans le haut du 9ème Parisien.

Je traverse avec mes amies de l’époque le rez de chaussé et ses stripteaseuses qui dansent sur le bar sur ce qui devait être du rock ou de la house, ma mémoire me trahit ici, ce, pour atteindre la chill-out room de l’étage. Tout le monde prends gentiment place sur un parterre jonché d’accueillants coussins. Il faut bon, joints et gateaux circulent, on peux parler ou laisser son esprit divaguer sur la musique diffusée.  Je me souviens particulièrement la première fois où je suis venu en voisin et j’ai encore la chair de poule au souvenir du DJ passant les premières notes de ce qui n’était autre qu’Ethnik sur le deuxième album de Plastikman

Je n’avais alors aucune idée de qui était Plastikman, occupé que j’étais alors à digérer les premiers The Orb. Le DJ avait le bon karma de répondre aux questions et il me montrât la magnifique couverture de ce album, Musik, qui reste gravé en moi.

Merci donc à ce DJ dont j’ignore le nom, à Lilly pour m’avoir laissé entrer, et ceux qui étaient là et qui m’excuseront de ne pas être capable de sortir de souvenirs plus précis que cela.

Je cherche depuis des chill-out rooms sur Paris, si vous avez des tuyaux, merci de me contacter.

Various Visions

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Je dois avouer quelque chose: Je suis super sensible aux pochettes de la musique que j’écoute au point que je me dis que je dois passer à côté de trucs supers tout simpler en raisons de l’esthétique du visuel. A bien y réfléchir, c’est une chose qui ne s’est pas chez moi dissout avec le dématérialisation de la musique que j’écoute, bien au contraire: Je zappe très rapidement des choses dont ni le nom ni le visuel ne m’accroche.

Je reviens incidemment sur ma longue et grande période où j’ai acheté du CD et du Vinyle et je me revois chez Rough Trade à Paris à écumer les bacs des nouveautés dans mon espace cognitif d’alors qui était bien plus ouvert que maintenant. Je me revois chez Parallèles à faire défiler le plus vite possible deux lignes de CDs en même temps à défaut de n’avoir une troisième main. J’imagine qu’alors la rudimentarité du classement des disques dans ce endroit ne me choquait pas, mais j’appréciais énormément l’accroche textuelle que l’on trouvait chez Rough Trade à Paris, et aussi chez d’autres à Londres alors. Cette pratique éclairante renvoyait Joseph Gibert au stade de supermarché anonyme présentant la viande en vrac.

Aujourd’hui je fais encore des efforts pour essayer de ne pas trop rester dans mon ghetto stylistique mais je pense que j’échoue, dans les deux sens: Je devrais écouter plus de Pop (au sens commercial (mais les pochettes sont trop horribles)), et plus de choses en dehors du secteur marchand (mais comment s’y retrouver ?).

J’ai été approché en tant que producteur de musique par l’H***** pour participer à une expérience de plate-forme d’agrégation d’offres légales de musique à télécharger: Je me suis dit qu’il était une bonne chose de participer mais à y réfléchir je me dis que cela contribue pas à mettre à un même niveau idéal la musique commercial et celle gratuite. Dans les échanges que j’ai eu avec eux, il avait été question de non stigmatisation de l’offre payante. Je comprend cet argument mais je n’y prend pas du tout part. Mon patron, à propos d’un domaine d’édition très différent dis qu’il y a les auteurs qui veulent être lus et ceux qui veulent gagner de l’argent et que le monde moderne réduit cette intersection idyllique. Moi je pense qu’il faudrait quand même une forme de discrimination positive en faveur du secteur non marchand. Je comprends encore qu’il faille manger et se loger mais si l’on a pas les “skills to pay the bills” on est en droit de créer et diffuser sa production sans être en permanence rabaissé au stade de parasite d’un système corrompu. Je ne demande pas de subventions ni que l’on me paye, je veux juste continuer à me soigner par la création et diffuser pour ceux que cela intéresse.

Bref, j’attends vos commentaires avec ce petit youtube (pour ne pas dire clip), capitalisme et culture !?!