Aujourd’hui Mr. Amazon m’a suggéré Monophonics à ne pas confondre avec les infâmes Stereophonics, rien à voir. Je suis circonspect d’habitude mais cette fois cela passe. C’est du néo-vintage comme dirait ce vendeur de disques à Genève auquel j’ai eu affaire plusieurs fois il y a quelques années, suggestion aussi me voyant à son comptoir me présenter avec des compilations du label Brown Sugar type I Feel the Earth Move. A l’époque on avait parlé de Connie Price and the Keystones ou encore et surtout El Michels Affair (qui servit de backing band occasionel au Wu-Tang Clan).
Pour revenir aux Monophonics, zappez vite le premier album de 2007 pour aller vers Into The Infrasounds et In Your Brain. Magnifiques pochettes, géométrie vintage. Assez variés ces deux albums, croisements entre Sun Ra et du rhythm and blues plus classique. Je pense que c’est du Jazz mais je ne suis pas sûr. Sur les nombreux instrumentaux on regrette que cela sonne métronomique à l’américaine. Reste que c’est pas mal foutu à défaut d’être original.
Et puis:
En attendant des jours meilleurs.
Pour une fois je ne confonds pas les deux malgré la proximité formelle, temporelle et musicale.
Je voulais juste en profiter pour vous mettre ce remix qui est une vrai bombe :
Sur ce coup au moins il écrasent tout sur leur passage avec une vraie redéfinition de la texture de ce titre qui est par ailleurs un classique du rap US 90s avec des basses comme on en entend rarement sur ce genre de produit et un mixage vraiment aérien.
Les deux duos ont aussi en commun d’avoir au final des discographies assez modestes. Dommage, pas grand chose à se mettre sous la dent.
Smith & Mighty sont plus old school avec des choses dès le milieu des années 80, mais on perd la trace des deux autres jusque vers 2007 quoique de manière assez fantomatique.
J’aurai pu potasser mon wikipedia mais je ne l’ai pas fait car je n’ai presque pas de souvenirs personnels de ces groupes. Il me sont restés présents sans que je puisse les rattacher à quoi que ce soit, je ne me revois pas payer pour leurs galettes. Ce sont des choses que je ne m’explique pas bien. Chimie.
La leçon est peut-être qu’au delà de leur contribution par tables interposées, ils ont ouvert des voies.
Après Piero, dans la famille easy soundtracks, voici Janko Nilovic.
Space pop sucrée donc, un peu dure à trouvée mais assurément de saison. Du lourd, des rythmes incroyables des mélodies dont Henri Mancini serait jaloux mais avec cette grosse dose de délire narcotique en plus. Le genre de trucs qui fait bander les samplers de ceux et celles qui en trouvent en vinyl. Quelques trop rares rééditions existent heureusement mais il faut digger.
Bref, le genre de musique à vous faire regretter la machine à remonter le temps et le prix du billet de cinéma.