My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Archive for the ‘ Uncategorized ’ Category

.. and then The Caretaker

1 comment

Dimanche dans un week-end qui en compte trois. Solitude, je tombe sur The Caretaker. Au début j’ai cru à une intro de The Orb ou du KLF en raison des samples noyés littéralement dans de la réverbération. Mais cela continue, encore et encore, des albums entiers avec uniquement des intro ou plutôt de fantastiques lunaires outros. Toujours la même formule. On se souvient parfois de Murcof, mais ici c’est tout à fait autre chose.

On écoute ce space jazz ambient, on y revient et à la fin de la matinée on constate que l’on y est encore, et encore. C’est désaccordé et c’est noyé au point de se demander si c’est encore de la musique ?

La cause semble perdue mais c’est tellement agréable, ces visions de big-bands en 78 tours ralentis voire modulés quand à leur vitesse et ces mélanges d’effets en série, reverbs pour l’essentiel mais aussi delays et autres variations. Parfois mélancoliques parfois juste chill-out, on y passe la journée et on ne culpabilise même pas quand le jour tombe car si l’on n’a rien fait du jour, on sait qu’il y a un endroit où on pourra revenir, histoire de suspendre le temps.

Merci donc d’avoir pris soin de moi, The Caretaker.

note: ne pas oublier d’ouvrir les yeux.

Colline

no comment

Hier soir, enfin, Colleen. Depuis longtemps je mettais la possibilité d’un tel concert. Occasions ratées antérieures, bref. Festival Magic Barbès, première à passer, excellent.

Collen à magic Barbés
J’avoue que si j’avais été un peu perdu face à l’avant dernier album de 2013, “The Weighting of the heart”, alors que j’étais un fan absolu des premiers, “Everyone Alive Wants Answers” et “The Golden Morning Breaks”, le sommet étant “Les Ondes Silencieuses”, je suis à présent très convaincu par le dernier, “Captain of none”.
Même si on est loin du tiny glitch des débuts, le climat est fantastique avec son esprit dub délirant dans ses rapports entre basse et motifs généraux (les deux étants générés par le même instrument !), sa composition minimaliste et ses moogerfooger et autres filtres.
Sur scène un morceau avec une boîte à rythme à la Muslimgauze, des breaks à la Lee Perry, des circuits à la Aphex Twin, bref, que du heavy champion, mais avec une personnalité propre et une attitude vraiment super.

Colleen's Melodica

 

Je vous mets pas de video pour une fois, allez acheter ses disques.

You are the Kings

no comment

Mon exploration musicale se fait par proximités. Untel aime ça, untel collabore avec tel autre, etc. Ainsi j’étais resté sur un bon souvenir d’Unkle remixé par King Unique mais je croyais à vrai dire à exploit ponctuel, voire même à l’hypothèse du coup trop évident.

Explorant des releases plus deep house quelques années plus tard, quelle ne fût pas ma torpeur en tombant face à ce remix de Henry Saiz, dont je ne suis pas fan, track remixé par le même King Unique !

Ce remix est terrible, une telle debauche d’energie qu’elle est parfois dure à contenir, par exemple au casque dans un bus.
King Unique n’a une discographie faite qu’essentiellement de maxis vinyles, de remixs à droite à gauche, et rarement de mixtapes en format cd. Il y a d’autres moments notables mais rien qui n’atteigne ce niveau, grooverie fondamentale d’autant plus surprenante que ni sucrée, ni barbare. Bref, les beaux jours reviennent, ainsi que mes envies de remixs, de reverbs très profondes et de drums très recherchés, comme quoi tout ne se résume pas à un kick.

 

ps: mes excuses pour les visuels des videos, comme quoi le bon goût est loin du bon son.