My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Markt (humeur)

no comment

Au début ils nous ont vendu la musique sous un support de haute qualité et durable (vinyl). Puis ils nous ont forcé de passer à un support de moindre qualité (?) et d’une durabilité inférieure (oxydation des CDs). Puis ils nous ont retiré une grande partie des lecteurs de CDs puis nous ont demandé de passer à un support immatériel (formats propriétaires et puis MP3s qui constitue le format goodenough (le pire)) et en ont profité pour abimer notre droit de prêter et de revendre nos biens musicaux. Maintenant ils veulent nous convaincre de nous retirer notre propriété de la musique en nous demandant de passer au streaming qui n’est qu’une forme de location à durée limité avec des contrôles sur notre consommation et des limites sur la disponibilité de le musique (accès en ligne).

Gardez vos vinyles, prêtez vos CDs, stockez vous même vos mMP3s et refusez le streaming.

Capitalisme et culture ?

Peace.

.. and then The Caretaker

1 comment

Dimanche dans un week-end qui en compte trois. Solitude, je tombe sur The Caretaker. Au début j’ai cru à une intro de The Orb ou du KLF en raison des samples noyés littéralement dans de la réverbération. Mais cela continue, encore et encore, des albums entiers avec uniquement des intro ou plutôt de fantastiques lunaires outros. Toujours la même formule. On se souvient parfois de Murcof, mais ici c’est tout à fait autre chose.

On écoute ce space jazz ambient, on y revient et à la fin de la matinée on constate que l’on y est encore, et encore. C’est désaccordé et c’est noyé au point de se demander si c’est encore de la musique ?

La cause semble perdue mais c’est tellement agréable, ces visions de big-bands en 78 tours ralentis voire modulés quand à leur vitesse et ces mélanges d’effets en série, reverbs pour l’essentiel mais aussi delays et autres variations. Parfois mélancoliques parfois juste chill-out, on y passe la journée et on ne culpabilise même pas quand le jour tombe car si l’on n’a rien fait du jour, on sait qu’il y a un endroit où on pourra revenir, histoire de suspendre le temps.

Merci donc d’avoir pris soin de moi, The Caretaker.

note: ne pas oublier d’ouvrir les yeux.

Apparat lyrique

no comment

Hier soir, Apparat à la Gaité Lyrique. Fantastique. Musique incroyable, visuels analogiques générés en direct sur scène. Du porno !

Apparat à la gaité lyrique