My Crush on Krush

... and other musical addictions.

Colline

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Hier soir, enfin, Colleen. Depuis longtemps je mettais la possibilité d’un tel concert. Occasions ratées antérieures, bref. Festival Magic Barbès, première à passer, excellent.

Collen à magic Barbés
J’avoue que si j’avais été un peu perdu face à l’avant dernier album de 2013, “The Weighting of the heart”, alors que j’étais un fan absolu des premiers, “Everyone Alive Wants Answers” et “The Golden Morning Breaks”, le sommet étant “Les Ondes Silencieuses”, je suis à présent très convaincu par le dernier, “Captain of none”.
Même si on est loin du tiny glitch des débuts, le climat est fantastique avec son esprit dub délirant dans ses rapports entre basse et motifs généraux (les deux étants générés par le même instrument !), sa composition minimaliste et ses moogerfooger et autres filtres.
Sur scène un morceau avec une boîte à rythme à la Muslimgauze, des breaks à la Lee Perry, des circuits à la Aphex Twin, bref, que du heavy champion, mais avec une personnalité propre et une attitude vraiment super.

Colleen's Melodica

 

Je vous mets pas de video pour une fois, allez acheter ses disques.

M u r c o f

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Retour du festival ISI à Montpellier, rien que Burnt Friedman aurait justifié à lui seul le déplacement depuis Paris mais la plus grosse claque (anticipée) est venue de Murcof. Personnage difficile à aborder et à parler mais la musique est tellement impressionnante que cela impose.

Passé l’appréhension d’une prestation Glitch uniquement, passé le mystère de ces albums énigmatiques composés sur les lettres de son nom, le minimalisme de la prestation malheureusement sans vidéos, est un délice cruel.

On guette le regard qui guide ces mains fermes sur des contrôleurs improbables, on n’a plus de repères physiques, la basse n’est plus massive et les drums ne sont plus violent, on cherche des motifs, des repères mais au bout de quelques minutes on renonce à comprendre comment cela peut être réalisé pour jouir extatiquement des plans et perspectives sonores. Et ‘sil suggère une ondulation cérébrale de quelques millimètres alors on imagine pouvoir danser, si le violon arrive on ouvre ses narines au parfum du bois, tout n’est que suggestion et trip interne.

Reste que le personnage est dur et que le set est court, mais c’est la fin de l’été et le tout finit dans une prestation clownesque de scratch.